Nous n’utilisons qu’une infime part de ce que notre esprit est réellement capable de réaliser.
Notre esprit est doté de capacités psychiques et de pouvoirs thérapeutiques immenses.
C’est ce dont on va parler, dans cet épisode.
Je vais partager les prémisses qui m’ont menée jusqu’à la pratique de l’introspection par l’imaginaire, de comment j’ai pris conscience de certaines capacités psychiques de mon esprit, et de comment je m’en sers pour vivre mon introspection, pour apprendre à me connaître, et prendre profondément soin de moi.
Bienvenue dans ce nouveau voyage, à travers les astres.
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Mon lien à l’imaginaire
L’introspection par l’imaginaire, c’est la pratique que je vis depuis maintenant deux ans. Une pratique que j’ai façonnée d’une manière assez intuitive.
Une pratique que j’ai beaucoup explorée, intégrée, étudiée.
Quand j’ai commencé à m’ouvrir à l’introspection, c’est assez naturellement que ma pratique s’est reliée à mon imagination.
C’était la manière la plus fluide pour moi d’observer ce qu’il se passait à l’intérieur de moi.
Depuis petite, j’ai toujours eu un lien très fort à mon imaginaire. Je passais des heures, seule, à m’immerger dans des histoires, à m’inventer des univers.
Des heures à être absente.
Juste, à laisser mon esprit voguer, s’évader.
J’ai développé des capacités d’imagination, et surtout, étant une personne très visuelle, des capacités de visualisation très immersives. J’ai toujours pu me représenter des images très prenantes dans mon esprit, sans avoir à fermer les yeux ni à me concentrer.
Et ce lien que je développais, en étant petite fille, à cet imaginaire, m’a inconsciemment beaucoup apporté. Notamment dans ma sphère émotionnelle.
Imagination & émotions.
Petite, et pendant plus de vingt ans de ma vie, j’ai eu beaucoup de mal à extérioriser et exprimer mes émotions.
Plus que ça encore, j’avais parfois du mal à juste les ressentir.
L’imagination a été, quand j’étais plus jeune, un moyen pour moi de me faire ressentir tout ce que ne parvenais pas à ressentir dans la “vraie vie”.
Toutes ces émotions que je refoulais, en quelques sortes, dans le monde réel, je les recréais dans mon imaginaire, pour me les faire ressentir dans le corps.
C’est quelque chose que je me rappelle avoir fait depuis mes souvenirs les plus lointains.
Je pense que ça a été une manière très inconsciente et naturelle pour moi de simplement ressentir.
Je trouve ça fascinant, et d’un autre côté, j’ai conscience d’à quel point ça n’a pas toujours été sain. Parce que j’ai fini par m’enfermer dans cet imaginaire, qui était le seul “endroit” où je ne me sentais pas vide intérieurement.
Je passais des heures entières – et je pèse mes mots – à rester seule avec moi-même, sans bouger, juste à imaginer.
Mon imaginaire, c’était ma bulle, c’était mon repère.
Et ça m’a poussée à me couper complètement de la réalité, à un moment.
Jusqu’à mes vingt ans, peut-être un peu plus, je ne cherchais pas vraiment à vivre des expériences dans la vraie vie. Je préférais le champs des possibles infini que m’offrait mon imagination, pour me créer d’autres vies, pour vivre mes rêves, pour me donner des frissons et pour me faire ressentir les sensations et les sentiments que je recherchais, et que je pouvais créer sur mesure.
Je me fichais, en fait, que ça n’existe que dans ma tête, que rien de tout ce que je n’imaginais n’était réel.
Parce que tous les sentiments, tous ressentis qui en découlaient, eux, ils étaient réels.
Donc, déjà, à ce moment-là, je commençais, de manière totalement inconsciente, à utiliser mon esprit et mon imaginaire pour influer sur ma sphère émotionnelle, pour me faire du bien.
Même si, j’en ai conscience aujourd’hui, ça n’avait rien de sain. Mais, mon imagination, c’était mon seul outil à ce moment-là, et avec le recul que j’ai aujourd’hui, je sais que je me suis beaucoup apporté par ce biais-là.
Cette déconnexion de la réalité, et surtout, de moi-même, cette déconnexion de ce que je pouvais vivre dans la “vraie vie”, de ce que je ressentais en étant pleinement consciente et éveillée, elle a fini par s’atténuer au moment où j’ai commencé à m’ouvrir à l’introspection.
J’avais conscience d’à quel point ces heures que je passais, l’esprit ailleurs, coupée de la réalité, ça n’était pas “normal”. Ca n’était pas sain. Mais, je ne pouvais pas m’en empêcher.
C’était ma zone de confort, c’était un peu tout ce que je connaissais.
Et, c’est triste à dire, mais c’était “l’endroit” où je me sentais réellement bien.
Mais malgré le plaisir et le bien-être immédiats que ça m’apportait, j’avais conscience qu’au fond, je ne me faisais pas réellement du bien.
Me retrouver face à moi-même.
C’est quand j’ai créé mon entreprise, que je me suis retrouvée face à moi-même.
Que j’ai réalisé, j’ai réellement pris conscience, que je n’avais aucune idée de qui j’étais.
J’ai réalisé que j’étais une étrangère dans mon propre corps.
Qu’à travers cet imaginaire, je passais mon temps, en fait, à fuir mon corps, à fuir ma vie, à fuir celle que j’étais.
Ca a été une prise de conscience assez brutale.
Mais nécessaire.
Parce que c’est ce qui m’a donné le déclic de me plonger corps et âme dans mon introspection, pour me rencontrer, pour me redécouvrir.
Et, ce qui au début est parti d’une simple quête d’identité, s’est révélé, par la suite, être un chemin vers l’acceptation et l’amour de qui j’étais.
Des notions qui ne m’avaient même pas traversé l’esprit, quand j’ai commencé mon introspection, parce que pour moi, cette acceptation et cet amour de moi-même m’étaient alors inaccessibles.
C’est pour toutes ces raisons que l’introspection a eu, je pense, une telle influence dans ma vie.
Dans ma relation à ce qui m’entoure.
Dans ma conscience de mon corps.
Dans ma relation à moi-même.
J’étais tellement happée, constamment, par cet imaginaire que j’en étais venue à ne plus savoir qui j’étais.
En fait, je crois que je n’avais juste jamais eu l’occasion d’apprendre à me connaitre.
Et quand on passe son temps à s’imaginer entrer dans la peau d’autres personnes, à se créer d’autres identités, le retour à soi est vraiment compliqué.
L’ancrage, pour me retrouver.
Le premier vrai travail introspectif dans lequel je me suis immergée, ça a été cette notion d’ancrage.
L’ancrage, c’est cette capacité à être ancré dans l’instant présent.
Être présent dans son corps, dans le moment.
Être conscient de ce qu’il se passe en soi et autour de soi.
Et pour moi, ça semblait impossible. Parce que durant toute ma vie, j’avais été tout le contraire.
J’avais presque toujours fui l’instant présent.
Je n’avais jamais réellement prêté attention à ce que je ressentais, à ce qui m’entourait.
Et cet ancrage, quand j’ai commencé à le vivre, à l’intégrer, à l’ancrer, justement, dans ma manière d’être, j’ai commencé à avoir un tout autre rapport à ces moments passés dans mon imaginaire.
Les prémisses de l’introspection par l’imaginaire
L’imaginaire s’est immiscé tout naturellement dans ma manière de vivre mon introspection.
Pour apprendre à observer, à percevoir ce qu’il se passait en moi, l’imagination était mon canal.
Au début, ça passait beaucoup par la visualisation.
Des images qui me venaient, intuitivement, qui me donnaient des indications sur ce que je vivais intérieurement.
Des images qui venaient éveiller des émotions, qui débloquaient des prises de conscience.
Les capacités psychiques de l’esprit.
L’esprit a cette faculté incroyable d’entrer en introspection.
Cette faculté de pouvoir observer ce qu’il se passe à l’intérieur, ce qui, pourtant, est subtil, impalpable, invisible.
L’expression des émotions, du mental, des peurs, de l’enfant intérieur…
Pour entrer dans un état introspectif, j’utilise l’ancrage, pour être dans cette présence et cette conscience de ce qu’il se passe en moi, pour être dans cette intention de tourner le regard vers l’intérieur.
Et l’imagination, qui me permet de percevoir et de ressentir tout ce qui s’exprime en moi, dans l’instant présent.
J’ai réussi à mêler et à allier l’ancrage à l’imaginaire, pour utiliser ces capacités d’imagination que j’ai appris à développer, sans pour autant me déconnecter de ce que je ressens dans l’instant présent.
Comment se vit cette pratique de l’introspection par l’imaginaire ?
Quand on imagine, on vient éveiller certaines de nos capacités psychiques — des capacités de notre esprit, à percevoir et ressentir ce qu’il se passe à l’intérieur de soi.
L’évasion mentale.
Notre esprit est doté de cette capacité d’évasion mentale.
On en vient à se déconnecter du monde qui nous entoure, on n’est plus happés par tout l’influence du monde extérieur.
L’évasion mentale, c’est une manière pour moi de me déconnecter des fluctuations de mon propre mental, juste en laissant mon esprit voguer vers ses souvenirs, vers ses idées…
Un état de rêverie qui m’apporte beaucoup de calme intérieur, un état dont j’ai besoin pour plonger dans un état introspectif.
L’imagination c’est le canal par lequel les informations passent.
Elle nous permet de percevoir et ressentir des parts plus subtiles, plus inconscientes de soi.
L’intention, dans cette approche, c’est d’apprendre à s’observer, à s’écouter, à écouter les parts en soi, ressentir la manière dont elles émergent, dont elles s’expriment, pour les comprendre – en toute autonomie.
Dans cet état de rêverie, on est très connectés à notre intuition, notre créativité, et notre imagination, qui sont reliées à notre monde intérieur et émotionnel.
C’est un état dans lequel on fait inconsciemment émerger des parts qu’on ne ressent pas, quand on est happés par le monde qui nous entoure.
Attention, encore une fois, l’idée ici n’est pas de se laisser emporter par son imagination, jusqu’à se déconnecter de soi-même.
On se détache simplement du monde extérieur, dans l’intention de se reconnecter à son monde intérieur.
D’où l’importance d’apprendre à être ancré, à être présent dans l’instant, présent dans son corps, pour rester conscient et à l’écoute de ce qu’il se passe en soi.
Cette évasion mentale, c’est une manière pour moi d’entrer dans un état plus intuitif, presque méditatif, entre ancrage et imagination. Je laisse mon esprit aller, sans chercher à le contrôler, tout en restant consciente et à l’écoute de ce qui circule, et ce qui s’exprime en moi.
L’imagination sensorielle.
L’introspection par l’imaginaire, c’est simplement l’idée de se laisser porter par son imagination, en restant dans cette intention de ressentir ce qu’il se passe à l’intérieur de soi. S’ouvrir à toutes les images qui nous parviennent, des images qui peuvent représenter certaines de nos émotions, certaines parts de nous.
L’imagination ne se résume par qu’à la visualisation.
L’imaginaire se relie à chacun de nos sens, qui nous permettent de percevoir et de ressentir tout ce qui nous entoure, mais qui ont aussi cette capacité de percevoir ce qu’il se passe à l’intérieur.
⭑ Par l’ouïe, à travers des pensées intuitives.
⭑ Par le toucher, à travers des ressentis dans le corps.
⭑ Par l’odorat, qui vient éveiller certaines émotions…
L’idée, c’est d’être profondément à l’écoute de tout ce qu’on ressent, de tout ce que notre imaginaire fait émerger pendant un moment d’introspection.
On ne cherche pas une vérité absolue.
Parce que, bien sûr, tout ce qui va émerger de notre monde intérieur, tout ce qui va nous parvenir de par notre imaginaire, va être intercepté et interprété par le mental.
C’est ok.
Je pense que le but de l’introspection n’est pas de sur-interpréter tout ce qu’il se passe en soi.
Simplement, s’ouvrir à tous ces messages que l’on s’envoie à soi-même, et observer ce que ça vient toucher, ce que ça nous fait ressentir.
L’imagination créative.
Et surtout, par l’imagination, on peut créer une influence sur ce qu’il se passe au sein de notre monde intérieur.
La créativité, c’est une capacité de l’esprit à créer quelque chose à partir d’un vide, ou de quelque chose qui existe déjà.
En introspection, on l’utilise à travers des thérapies créatives, pour exprimer, extérioriser, se libérer par la création.
Mais, elle permet aussi de créer des transformations à l’intérieur de soi.
C’est précisément ce que je faisais, inconsciemment, quand j’étais plus jeune, quand j’étais coupée de tous mes ressentis, quand je me sentais vide, émotionnellement. J’utilisais mon imagination pour venir éveiller certains de ces ressentis, certaines de mes émotions, en les faisant émerger, par la visualisation.
De même, quand on se sent submergé, on peut utiliser cet imaginaire pour venir apaiser, calmer nos émotions.
L’introspection par l’imaginaire, elle se vit beaucoup par le voyage intérieur. Cette pratique méditative, dans laquelle on utilise l’imagination pour voyager à l’intérieur de soi, pour plonger dans son monde intérieur, pour découvrir et rencontrer certaines parts de soi.
Ce sont des expériences que je vous fais vivre dans mon programme La Poësie de l’esprit. Des voyages intérieurs, mais aussi des réflexions méditatives, des thérapies créatives, des voyages olfactifs…
Dans ce programme, je transmets les clés pour utiliser son esprit, et ses capacités psychiques, pour apprendre à écouter les parts les plus subtiles en soi, et comprendre ce qu’il se passe dans les profondeurs de son monde intérieur.
C’est un programme qui se vit en trois chapitres.
Le premier, pour partir à ta propre rencontre et poser un nouveau regard sur toi.
Le deuxième, pour réapprendre à te ressentir et découvrir ton monde intérieur.
Et le troisième, pour découvrir de nouvelles manières de prendre soin de soi, et t’accompagner, en toute autonomie, avec légèreté, sensibilité et créativité.
Je te remercie pour ton écoute, et te dis à très vite, pour un nouveau voyage, à travers les astres.