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A travers les astres

le Podcast

“Je suis devenue ma propre thérapeute”

introspection, réflexions

Ca y est.
Il est temps pour moi d’ouvrir les portes de ce nouveau projet, qui marque le renouveau, la renaissance d’𝑨 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒂𝒔𝒕𝒓𝒆𝒔. Pour ceux qui ont suivi, j’ai perdu tout mon ancien podcast suite à… une boulette de l’espace. Donc, nous revoilà, sur une page vierge, prêts à réécrire cette nouvelle histoire.

J’espère vous offrir une belle expérience à travers ces nouveaux épisodes. J’ai tellement hâte de partager, de transmettre, de mêler mes réflexions et mes états d’âme.
Alors, je vous souhaite la bienvenue, aux prémisses de ce nouveau voyage, à travers les astres.

J’avais envie d’ouvrir les portes de ce nouveau podcast avec un préambule, un peu plus personnel, pour vous expliquer ce que je traverse en ce moment, et toutes les réflexions, les transformations qui en découlent, que ça engendre dans ma santé mentale et mon introspection. J’avais envie de vous parler de la manière dont j’arrive à me soutenir, à m’accompagner dans les périodes difficiles, grâce à l’introspection, mais aussi grâce aux pouvoirs de l’esprit et de l’imagination.

Dans cet épisode,

Je vais vous expliquer pourquoi et comment je suis devenue ma propre thérapeute, de comment j’ai trouvé et créé mes propres manières de m’accompagner, en toute autonomie, avec créativité et légèreté. Et des pratiques concrètes qui m’aident à me comprendre, à prendre soin de moi, de ma santé émotionnelle et mentale, jour après jour.

Si je devais décrire ma santé mentale, en ce moment, je dirais que c’est comme des vagues, parfois violentes, parfois bien plus douces, qui, chacune à leur manière, me submergent les unes après les autres.

Pourtant, je ne dirais pas que c’est une période compliquée. Parce qu’aujourd’hui, j’ai tellement de clés pour m’accompagner avec fluidité, avec simplicité. Donc, je ne peux pas dire que ça le soit, compliqué.

Par contre, qu’est-ce que ça me bouscule.
Mentalement.
Émotionnellement.

Alors, j’ai eu envie de vous emmener avec moi, dans l’exploration de ce vaste sujet qu’est la santé mentale, et surtout, vous amener vers certaines réflexions et vous faire découvrir ces pratiques qui m’accompagnent. Ces moments presque subtils et hors du temps, ces moments de reconnexion à soi, de créativité, d’introspection.
Où je m’écoute, où je me soutiens, où je m’accompagne.

Je suis reconnaissante, d’une certaine manière, de vivre ces périodes. Parce que ces émotions, aussi inconfortables soient-elles, elles me portent, elles me transportent vers de nouvelles parts de mon monde intérieur.
Elles m’emmènent vers de nouvelles vérités sur moi-même.
Et surtout, elle m’invitent à me libérer de certaines blessures, de certaines blocages.

S’il y a bien une chose dont j’ai pris conscience, c’est que nos mondes intérieurs communiquent avec nous, en permanence. Et qu’il n’appartient qu’à nous d’accepter d’écouter leurs messages.

Pour comprendre, d’où viennent ces vagues, d’où viennent ces émotions.
Pour comprendre, pourquoi on est saisis par ces réactions.
Comprendre ce qui émerge. Ce qui s’exprime à l’intérieur de nous.

Quand l’on se sent submergés par l’immensité de nos émotions, qu’on les sent remonter, circuler en nous, stagner, se cristalliser, nous submerger. Traverser ces périodes est tellement impressionnant. C’est vrai.

Mais, ça n’a pas à être compliqué.
Vraiment.

J’ai choisi de vivre ces moments avec plus de douceur.
Plus de légèreté.
De simplicité.

Et je ne dis pas que ce ne sera plus tumultueux, que ce ne sera plus douloureux.
Par contre, ça peut réellement transformer la manière dont toi, tu ressentiras et vivras ces périodes inconfortables, à l’intérieur de toi. Ne pas chercher à contrôler ces émotions qui émergent, mais chercher à transmuter la manière dont, toi, tu vis ces tumultes émotionnels.
Et pour ça, il faut avoir le courage d’entrer en introspection.
De plonger son regard à l’intérieur de soi.

C’est ce que j’ai fais, en ce début d’année.
J’ai plongé.
Et pour vous partager l’épisode le plus sincère et le plus vulnérable, j’ai documenté mes états d’âme, mes vagues émotionnelles, mes moments de réflexions et d’introspection, au fil de cette période.

Première phase | Le vide émotionnel.

Ce que j’ai ressenti de plus fort, en ce début d’année, ça a été de ne rien ressentir.
De ressentir cette sensation de vide je ne sais pas si vous voyez cette sensation – qui s’étendait tellement, qui prenait tellement de place à l’intérieur de moi, qu’elle en devenait presque palpable.

Et je savais, j’étais consciente, que ce vide, j’en étais la créatrice. Tout comme je suis la créatrice de tout ce qui émerge à l’intérieur de moi. Seulement, à ce moment-là, presque plus rien n’émergeait, justement. Tellement je me coupais, tellement je me déconnectais, sans le vouloir, de toutes ces émotions qui attendaient juste que je sois prête à les ressentir. Mais qui, inconsciemment je pense, m’effrayaient tellement.

Pourtant, je savais, au plus profond de moi, que j’avais besoin de vivre, de ressentir, ce torrent émotionnel. J’avais besoin de le laisser se déverser en moi, aussi puissant, aussi impressionnant soit-il.
J’avais besoin de recommencer à ressentir.

Même si ça fait mal.
Même si ça fait peur.
Parce que je sais très bien aujourd’hui que ça fait bien plus peur que mal.

Je me sentais juste vide, mais je savais, je ressentais que, malgré tout, tout était là.
Toutes mes émotions.
Tout était à ma portée.
Je devais juste m’autoriser à tout laisser sortir. Pour laisser la place, ensuite, à toutes ces parts plus douces en moi, qui ne s’exprimaient même plus, parce qu’elles étaient complètement happées par ce vide que j’avais créé par peur de ressentir.

J’ai ressenti un déclic, au moment où j’ai réalisé que je ne voulais plus de cette peur là.
Moi, je veux tout ressentir.
De la plus petite joie à la plus intense des tristesses.
Parce que c’est en ressentant intensément que je peux me connecter à toutes les subtilités de qui je suis.

Quand je ressens, je me comprends.
Quand je ressens, je peux trouver en moi les clés dont j’ai besoin pour avancer.

J’ai fini par m’écrire une lettre, en écriture intuitive, dans laquelle je me disais justement que j’étais prête à tout ressentir, à tout accueillir. J’ai demandé à cette part de moi qui empêchait tout ce flux d’émotions de me traverser, qu’elle pouvait lâcher prise.
Qu’il était temps, là.

Le plus frustrant, c’est que je comprenais malgré tout que ce sont pas ces émotions qui sont les plus douloureuses, au final. Le plus douloureux, pour moi, ça a toujours été cette sensation de vide. Ce moment où les émotions commencent à se taire, jusqu’à ce qu’on ait l’impression de ne plus rien pouvoir ressentir.

Ce vide émotionnel, ce n’est pas la première fois que je le traverse, que je le ressens. C’est un état que j’ai vécu pendant des années, et ça a d’ailleurs été l’une de mes toutes premières explorations de moi-même, quand l’introspection est entrée dans ma vie, il y a deux ans.
Parce qu’à ce moment-là, j’avais terriblement besoin de réapprendre à ressentir. Je dirais plus que ça, encore, j’avais besoin de réapprendre à me ressentir. A ressentir ce qu’il se passe dans mon corps, ce qui y circule, ce qui en émerge.

Le plus difficile, ça n’a pas seulement été le fait de retraverser cette période de vide émotionnel. Ça a été d’accepter que, malgré toute mon expérience avec l’introspection et la thérapie, il m’arrivait toujours d’enfouir mes émotions sans être capable de les faire sortir.
Seulement, la différence, c’est que cette fois-ci, j’avais pleinement conscience de ce qu’il se passait. J’avais conscience de la présence de ces émotions enfouies, parce que j’ai appris à poser mon regard vers les zones les plus profondes et les plus cachées de mon monde intérieur.
J’avais conscience du mal que je me faisais en les gardant enfouies. J’avais conscience des répercussions que ça avait sur moi.
Ça a été ça, le plus difficile.
D’avoir conscience de tout ça, mais de devoir accepter que je n’étais simplement pas prête à les vivre.
A les ressentir.

Ça m’a poussée à faire preuve d’encore plus de patience, de compassion et de recul envers moi-même.
Alors, j’ai patienté.
Je me suis autorisée à vivre ce sentiment de vide qui grandissait en moi, tout en gardant à l’esprit que quand je serai prête à m’imprégner de ces émotions, à les laisser sortir, j’avais toutes les connaissances et les clés pour les vivre dans la douceur.
Je savais que tout se passerait bien, que dès que le moment viendrait, je serais prête.
A les considérer, à les écouter, à les accepter.
Pour enfin, les libérer.

Deuxième phase | M’accompagner pour vivre ce tumulte d’émotions.

J’ai pris la décision de ne pas me faire accompagner, pendant cette période difficile. Enfin, ce n’est pas vraiment une décision, dans le sens où, si j’en ressens le besoin d’ici quelques temps, bien évidemment que je m’écouterais et que je me ferais accompagner par un thérapeute.
C’était plus comme une évidence.
Un besoin de me retrouver face à moi-même.
Un besoin de devenir ma propre accompagnante.

Ce besoin, il est né d’une prise de conscience que j’ai eue il y a quelques temps, quelques mois. Quand j’ai réalisé que je ne me sentais plus en accord avec cette surconsommation de la thérapie, presque une dépendance, dans laquelle j’étais tombée.
Dépendante à ces réponses extérieures que m’apportaient les thérapeutes.

Et attention, je ne dis pas du tout qu’il ne faut pas se faire accompagner.
Quand on en ressent le besoin, c’est essentiel, je pense que je ne reviendrai jamais là-dessus.

Mais, pour moi, il était encore plus essentiel de me redonner le choix.
D’avoir les clés pour m’accompagner moi-même, d’être capable de m’aider à traverser les périodes difficiles, pour ne pas dépendre d’une aide extérieure.
C’est ce que j’ai vécu.
C’est ce qu’il s’est passé pour moi.

Malgré toute cette introspection, toute cette connexion et cette écoute de moi-même que j’avais réussi à construire et à nourrir, je restais dépendante aux réponses que m’apportaient les accompagnants. Des réponses dont je n’avais pas besoin, parce que j’avais appris à regarder et écouter à l’intérieur de moi. Toutes ces réponses qu’on me donnait, auxquelles je m’accrochais, me poussaient juste, au final, à me couper de celles que j’avais déjà en moi.
Au plus je me faisais accompagner, au plus je me coupais de mes propres ressentis.
Au moins je faisais confiance aux messages de mon propre corps, de mes émotions, de mon intuition.

Et encore une fois, je ne remets absolument pas en cause les praticiens qui m’ont accompagnée.
Juste, j’ai pris conscience des moments où c’est bénéfique pour moi de me faire accompagner, et des moments où ça ne l’est simplement pas.
Je sais, aujourd’hui, que les accompagnements et les thérapies qui me propulsent, qui m’apportent quelque chose de beau et de puissant, sont ceux que je choisis de vivre quand je vais bien.
Quand je ne suis justement pas plongée dans les doutes, dans ces moments de vide ou de tumultes émotionnels. Ces moments où je vais moins bien, et où je suis moins apte à prendre du recul sur mes choix.

Dans ces moments-là – et c’est très personnel -, je ressens un fort besoin de me reconnecter à moi-même.
Alors, j’ai décidé de m’offrir ça. De devenir ma propre accompagnante.
J’avais besoin de vivre ça avec moi-même.

A toutes ces personnes qui m’écoutent, et qui ressentent l’envie ou le besoin de prendre soin d’eux et de leur santé mentale, je dirais qu’il est important de se questionner, pour comprendre ce dont on a réellement besoin.

Est-ce qu’on ressent le besoin d’avoir un regard, une écoute, un soutien, une aide extérieure ?
Est ce qu’on ressent le besoin de se reconnecter avant tout à soi, de trouver ses propres réponses en soi ?

Il n’y a aucune réponse plus juste qu’une autre. Qu’on ait besoin de l’un ou de l’autre, il est important de trouver son propre équilibre entre les deux.
Pour ne pas donner toute ses attentes à son accompagnant, pour ne pas dépendre de son aide.
Mais pour ne pas, non plus, se renfermer, et se dire qu’on n’a besoin que de soi.

C’est une réflexion qui, je pense, est importante à avoir dans une période où on ressent le besoin de se faire accompagner, ou de s’accompagner. Pour comprendre quelle place on veut donner à ceux qui nous aident, et quelle place on s’accorde à soi-même, dans ce processus thérapeutique.
Pour s’accompagner, il est essentiel d’apprendre à se connaitre, à se comprendre. Et donc, d’apprendre à se questionner, s’observer, s’écouter. Et se considérer suffisamment, pour justement prendre en considération les messages qui émergent, les messages qu’on s’envoie à soi-même. Les messages qui proviennent de nos mondes intérieurs, qui peuvent venir à nous à travers nos pensées, nos ressentis, nos émotions.

Je suis juste heureuse, aujourd’hui, d’avoir pris cette décision et d’avoir su me faire confiance. Parce que j’ai pu retrouver cette sécurité intérieure, et surtout cette confiance en tous ces messages qui me viennent de mon monde intérieur.
Les messages de mon corps, de mes émotions, de ma petite fille intérieure, de mon intuition.
De mon imagination.

C’est un sujet que je vais déployer au fil des prochains épisodes, les pouvoirs thérapeutiques de l’imagination, et les messages qu’elle nous envoie.

En retrouvant tout ça, j’ai vécu comme une nouvelle reconnexion, en fait.
Et c’est là que j’ai réalisé à quel point cette surconsommation de thérapie m’avait déconnectée. De toutes ces parts en moi, et surtout, de cette écoute de moi-même.

Ma thérapie | Entre introspection et imaginaire.

La première chose que j’ai ressenti le besoin d’identifier, pour m’accompagner au mieux, ce sont les pratiques, les outils, qui me permettent de m’exprimer, de m’apaiser, de me libérer. J’ai eu besoin de me créer un espace sécurisant à l’intérieur de moi, pour pouvoir me soutenir, peu importe où je me trouve, quand je traverse un moment qui me bouscule, qui me submerge mentalement ou émotionnellement, qui me procure justement cette sensation d’insécurité.

J’ai eu besoin de faire de mon propre mon intérieur, ma safe place.

Pour prendre soin de moi, pour m’accompagner, en toute autonomie, avec créativité et légèreté.
A travers des pratiques et des outils simples, qui m’aident et m’apportent tellement.

Des pratiques qui mêlent introspection et imagination. Ce sont les deux piliers de ma vie, et de cette forme de thérapie que j’ai façonnée, et que je me fais vivre depuis deux ans.
L’introspection, qui m’a appris à me découvrir, à me connaitre, à me comprendre.
Et l’imagination, qui a toujours eu une grande place dans ma manière de réfléchir et de ressentir, qu’il a été tout naturel pour moi de mêler à l’introspection.
C’est cette alliance entre l’introspection et l’imagination qui me permet de percevoir et de ressentir ce qu’il se passe à l’intérieur de moi, et donc de comprendre ce que je vis, ce dont j’ai besoin.

L’écriture

Dès que je commence à ressentir une vague d’émotions, une anxiété grandissante, un brouhaha mental… dès l’instant où je me plonge, que ce soit dans un carnet ou dans l’un de mes romans, ça s’estompe.
Plus que ça encore, ça se libère. Ça s’exprime, ça s’extériorise, par les mots qui sortent, tout simplement.
L’écriture, qu’elle soit introspective, intuitive ou imaginaire, sont pour moi des pratiques avec un pouvoir thérapeutique immense, qui me permettent d’exprimer mes émotions, de laisser la parole à certaines parts de moi, ou de traiter de certaines blessures ou certains blocages avec une certaine profondeur.

Les voyages intérieurs

La pratique qui est, je pense, la plus libératrice, mais aussi la plus profonde et la plus puissante à vivre, donc que je ne fais pas quand je suis en train de ressentir quelque chose de trop intense.
C’est une pratique entre méditation, introspection, visualisation, intuition et imagination, pour percevoir et ressentir ce qu’il se passe à l’intérieur de soi. C’est une pratique qui peut-être très immersive, qui permet de vivre de très beaux moments avec soi, qui permet de se comprendre avec beaucoup plus de profondeur, et de rencontrer, d’une certaine manière, les différentes parts qu’on a en soi.
J’aime beaucoup mêler les voyages intérieurs à l’énergétique et l’aromathérapie. C’est vraiment devenu ma bulle, quand j’ai envie ou besoin de me faire vivre un moment thérapeutique assez intense – mais toujours, dans la douceur.

La connexion à l’âme d’enfant

Tous ces moments qui me reconnectent à mon âme d’enfant.
Vous savez, ces moments où on se déconnecte du monde extérieur, où on en oublie presque ce qui nous entoure. On est dans l’instant, tout simplement. On vit notre moment.
Je pense qu’il est tellement important, pour prendre soin de sa santé mentale, d’identifier ces moments qui nous reconnectent à cet état d’être pur, à cette âme d’enfant.
Ces moments, je les vis personnellement à travers la créativité. La peinture, le dessin, l’écriture… Tous ces moments où je me sens connectée à mon amour pour la création, à mon imagination.
En ce moment, je suis aussi en pleine découverte de la danse aérienne, et ça me procure les mêmes sensations.
Ca m’ancre dans le moment. Ca m’aide à me libérer, à me sentir plus épanouie, plus apaisée.

L’écriture, les voyages intérieurs et cette connexion à mon âme d’enfant, ce sont vraiment mes ancres, mes piliers, pour prendre soin de ma santé émotionnelle et mentale.

Il est important pour moi de préciser que, j’ai pu faire de ces pratiques de puissants outils thérapeutiques, parce que j’ai une forte expérience, que je suis plongée dans mon introspection presque chaque jour depuis deux ans. Je me connais. J’ai appris à m’observer, à m’écouter, à me comprendre.

Si vous sentez que vous avez besoin d’être accompagnés par un thérapeute, c’est important de le faire.
Vraiment, écoutez-vous, avant tout.

Mais, je pense que trouver ses propres pratiques, ses propres passions, ses propres moments sécurisants, permet de s’accompagner (soi-même, ou en parallèle d’une thérapie), et je trouve important d’être en capacité de prendre soin de soi, pour ne pas développer cette dépendance aux aides extérieures.
Une thérapie, un accompagnement, ça doit, selon moi, vous porter, vous aider à vous relever, mais surtout, vous donner les clés pour prendre soin de vous, chaque jour.
C’est ça, être son propre accompagnant. Ce n’est pas arrêter de vivre des thérapies. Même les thérapeutes – surtout, les thérapeutes – se font accompagner.

Être son propre accompagnant, c’est apprendre à s’écouter, à se comprendre, pour prendre soin de soi et s’apporter ce dont on a besoin, en toute autonomie.

Et parfois, ce dont on a besoin, c’est d’une personne extérieure. D’un proche, ou d’un thérapeute.
Et c’est ok.

Pour en revenir à ces pratiques, qui m’accompagnent quand je me sens submergée par mes émotions ou happée par l’anxiété. Il est important de prendre conscience qu’elles ne se réduisent pas qu’à ça.
Devenir ma propre accompagnante, ce n’est pas seulement avoir les clés pour me soutenir quand ça ne va pas.
C’est aussi, et surtout, m’accompagner au quotidien.
Être présente pour moi, chaque jour.

Comme un engagement envers soi-même.

C’est à travers cette même intention que j’ai réussi, depuis deux ans, à faire de l’introspection bien plus qu’une pratique, mais un mode de vie, une partie de qui je suis, de ma manière d’être.
Je pense qu’il est important d’identifier ses propres pratiques, ses propres manières de prendre soin de soi, mais, encore une fois, de ne pas les réduire à des aides dont on ne dispose que quand ça ne va pas.
Utiliser ces pratiques pour aller mieux, c’est les ancrer dans sa vie, dans ses journées, comme des parts intégrantes de son quotidien.

Je ne suis pas devenue ma propre thérapeute du jour au lendemain.
L’introspection est venue à moi il y a deux ans, à une période où j’en avais terriblement besoin.
A un instant de ma vie où je me sentais perdue, où j’avais cette sensation d’être une inconnue, d’être une incomprise, même face à moi-même.
J’ai saisi l’introspection comme une porte de sortie.
J’ai voulu apprendre.
Apprendre à me connaitre, apprendre à me comprendre, à prendre soin de ma santé émotionnelle et mentale.
Elle est là, toute la magie de l’introspection. C’est que ça n’a rien d’inné.
Ca se vit, ça s’expérimente, ça se ressent.
Et ça s’apprend.

Ces deux dernières années, j’ai beaucoup appris, mais surtout, j’ai construit, j’ai façonné ma propre manière de m’accompagner.
Ce n’est que récemment, en appliquant de manière concrète, tout ce que j’ai construit, en m’accompagnant, jour après jour, que j’ai compris à quel point la barrière entre introspection et imagination était subtile, et à quel point leur synergie était puissante, d’un point de vue thérapeutique.

Tous ces sujets, c’est ce que j’ai à coeur de transmettre, à travers le podcast.
Et à travers 𝑳𝒂 𝑷𝒐𝒆̈𝒔𝒊𝒆 𝒅𝒆 𝒍’𝒆𝒔𝒑𝒓𝒊𝒕, mon programme en ligne qui naitra très bientôt, et que j’ai déjà tellement hâte de vous présenter.
Vous apprendre à vous connaitre, à vous comprendre.
A vous écouter, vous soutenir, vous accompagner.
A vivre, et à ressentir, toute la magie de l’introspection par l’imaginaire.

Merci d’être là, merci d’avoir écouté cet épisode, d’avoir rejoint les prémisses de ce nouveau voyage.

Je continue de prendre soin de moi, de m’accompagner.
Je vous souhaite de prendre tout autant soin de vous. Parce que vous le méritez.
Et je vous dis à très vite, pour un nouvel épisode, d’𝐴 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑎𝑠𝑡𝑟𝑒𝑠.

Le programme en ligne d’expériences introspectives et créatives

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